Digistor DS-1109 Pro Bedienungsanleitung Seite 217

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LES ASSEMBLÉES PLÉNŒRES DE
L'ÉPISCOPAT
FRANÇAIS (1906-1907)
215
Notes
1
Ce
travail s'inscrit dans
le
cadre d'une thèse
sur Les
relations entre
le
Saint-Siège
et
la France sous le pontificat de
Pie
x
(1903-1914), dirigée
par le
professeur Philippe Levillain
(Institut universitaire
de
France, Université Paris-x-Nanterre).
Il
ne
s'agit
ici que de
certains
éléments
de
réflexions autour
des
assemblées plénières
de
l'épiscopat français
au
moment
de
la Séparation. Elles sont issues
de
recherches, plus larges,
sur
leur déroulement, leurs relations
avec Rome, leurs décisions
et
leurs conséquences.
Abréviations utilisées
:
AAEESS,
archives
de
la
Congrégation
des
Affaires ecclésiastiques
extraordinaires, Cité du Vatican,
MAE,
archives du ministière des Affaires étrangères, Paris,
BNF,
Bibliothèque nationale
de
France, Paris.
2
B.
BASDEVANT-GAUDEMET,
Le jeu concordataire dans la France
du
XIX
e
siècle
: le
clergé
devant
le
Conseil d'Etat^ Paris,
PUF,
1988,
p.
110 : «Napoléon avait voulu empêcher toute
concertation
des
membres
de
Tépiscopat entre
eux.
Le
métropolitain
ne
pouvait entretenir
ses suffragants
que des
questions strictement religieuses (articles organiques,
art. 13, 14, 15).
Tous
les
gouvernements
y
veillèrent. Dumay, conseiller d'Etat, affirmait
en
1892
: «
Il
n'y
a
pas
d'Eglise
de
France,
il y a
quatre-vingt-dix diocèses
»
(cité
par
Gaudemet, archives
du
CE,
procès-verbaux, délib., 1892,
p.
781).
Les
pouvoirs publics, bien
que
gallicans, refusaient
que
les
évêques organisent, sous quelque prétexte,
des
réunions susceptibles
de
rappeler
les
Assemblées
du
clergé
de
France antérieures
à
1789.
Les
délibérations communes encoururent
fréquemment la censure
du
Conseil d'Etat.
Les
mémoires ministériels
y
voyaient
une
faute
grave, véritable manifestation politique d'opposition
à
l'autorité légitime, comparable
à
une
correspondance interdite avec
le
Saint-Siège
».
3
J.-B.
d'ÛNORio,
Le
pape
et le
gouvernement
de
l'Eglise, Paris,
1992,
chapitre
U,
« Primauté pontificale
et
collégialité romaine », p. 127-183.
4
C'est
l'un
des
grands travaux
du
pontificat
de Pie x, qui
aboutira
en
1917
avec
la
promulgation d'un nouveau droit canonique. R.
METZ
et alii, Histoire du droit et
des
institutions
de l'Eglise en Occident,
t.
xvi
: Sources
et
institutions, Paris, Cujas,
1982.
5
P.
BLET,
Le
clergé
de
France
et
la
monarchie. Etude
sur
les Assemblées Générales
du
Clergé
de
1615
à
1666, Rome, Université grégorienne,
1959.
6
Archives nationales,
C
7382, Affaire Montagnini originaux, scellé
3,
pièces 151-152-
153,
livre
de
l'abbé Serbat,
Les
assemblées
du
clergé
de
France, origines, organisation,
développement, 1514-1625, noté «pour
y
trouver
des
données utiles pour
les
assemblées
projetées ». Archives nationales,
C
7376, affaire Montagnini, scellé
2,
pièce 62bis
t
«
notes
qui paraissent être
de
l'écriture
de
M
p
Touchet, évêque d'Orléans
»,
au
sujet
de
la
première
séance
de
l'assemblée
de
mai 1906,
M
e
Latty, évêque
de
Châlons, répondant
au
rédacteur
du règlement
des
assemblées émet l'idée
d'un
règlement beaucoup plus général calqué
sur
celui
des
assemblées
du
clergé
de
France.
Des
conciles
de
Constance (1414-1418)
et
celui
de
Bâle (1431-1449) naquit
la
notion
de
«
conciliarisme
», qui
développait l'idée
que le
pouvoir
pontifical devait être tempéré
et
que
l'assemblée générale
de
l'Eglise devait intervenir dans
le cadre d'une véritable réforme
de
l'Eglise. Mais
ce
mouvement
ne
songea
pas
à
remettre
en cause
la
primauté
du
pape.
On
considère
le
gallicanisme comme
une
forme française
du
conciliarisme.
Ph.
LEVTLLAIN
(dir.), Dictionnaire historique
de
la papauté, Paris, Fayard,
1994,
p.
435
;
J.-Y.
LACOSTE
(dir.), Dictionnaire critique
de
théologie, Paris,
PUF,
p.
246.
7
Ces
assemblées
ont
réclamé (sans succès)
la
réception
du
concile
de
Trente comme
loi
de l'Etat. Elles sont intervenues dans
les
grands débats doctrinaux (lutte contre
le
jansénisme,
le protestantisme), mais aussi face au pouvoir pontifical, avec
la
déclaration des Quatre articles
sur la puissance ecclésiastique en 1682. P.
BLET,
op. cit.
8
De
1850
à
1917,
on
compte dix-sept conciles
de ce
type, réunis pour l'essentiel dans
les
pays relevant de
la
congrégation de Propaganda Fide, Catholicisme,
hier,
aujourd'hui, demain,
t.
1,
col. 918.
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